Qui est Qui ?

Description 1

Hervé :

Thaïlande pays idyllique, avec ses falaises de Ton Saï, ramène du monde entier des grimpeurs de tous niveaux et aux éthiques différentes. Se qui m'invite à vous parler d'un grimpeur légendaire, ouvert aux cultures avec une éthique à toute épreuve.

Mais Ton Saï allait nous montrer que seuls les abrutis ne changent pas. Comme beaucoup notre protagoniste avait prit une chambre à 5 minutes de marche pour atteindre le secteur principal. Ton Saï Beach, aurait put faire fuir les grands défendeurs de l'éthique puriste. Grâce à un savant dosage de prises taillées, patinées, collées et lustrées. Ton Saï Beach, du haut de ses 15 mètres étaient la Mecque du saucissonnage. On ne saura jamais si c'est l'eau turquoise ou une sirène au baudrier ajusté, qui le firent rester.

Mais une chose est sûre jour après jour l'éthique s'estompait au rythme des croix amassées. Ses compagnons en vinrent même à douter de sa santé mentale. Qu'il accepte de retourner dans une voie ratée à vue est une chose, qu'il met plus de 7 essais dans une voie patinée de 12 mètres en est une autre. Mais partir dans une grande voie en acceptant le rôle du second !! Comment avait-il put en arriver là? Lui qui était connu pour ses discours contre la grimpe en flèche, pour son besoin d'exprimer sa parfaite maîtrise de la grande voie.

En tout cas à Ton Saï il aura su nous montrer sa capacité à plier les voies quelque soit le style et qu'importe la cotation, ce qui en fera après le séjour au Yosemite, le grimpeur le plus polyvalent des GG boys.



par Benjamin




Description 2

Benjamin :

Fier de sa technique de grimpe: les profils dalleux, verticaux, voir léger devers, notre protagoniste débarque à Tonsaï.

"Où sont les voies dures?
- Euh... tu vois le dévers de 15 mètres là bas?"

Aïe! Mauvais choix de filière.

Après un début difficile dans les voies (les croix refusant de s'offrir à lui), notre compagnon, pour noyer sa peine, tombe ou retombe dans l'alcoolisme. Couché à trois heures du mat, levé à 9 heures, le rythme des soirées Parisiennes reprend le dessus.

Puis le matin du cinquième jour, la gueule de bois aidant, l'ami s'en va faire une expédition punitive dans des voies plus verticales, et les réussit avec brio. Cela lui redonne l'envie et la motivation d'en torcher une dans ce satané bombé, où la lolotte n'est qu'un signe de faiblesse.

Arrivera-t-il à passer sur son pied?
Pourra-t-il gérer sa conti dans des voies "surbloc"?

Seul le Dieu de la Dalouse, et celui du terrain d'aventure sauront le dire. Peut être qu'ils aideront leur disciple préféré, si enfin, il se résignait à sacrifier ses chaussons profanes, car même s'il sied avec son short vert, cela reste des ballerines sans carres.

par Tristan




Description 3

Tristan :

On pourrait croire à première vue que son ouverture d'esprit se limite exclusivement à l'escalade, laissant peu de place à une éventuelle évolution spirituelle: en clair nous avons, peut être à faire à un malade mentale de type « AUTISTE ».
Rien ne vient à bout de sa boulimie pour la grimpe: ni la quantité des voies enchainées, ni leurs difficultés. Même la peau de ses doigts semble offrir une résistance bionique, lui permettant de grimper sans jamais se reposer.
Il réalise, à lui tout seul, plus de voies que l'ensemble des autres GG boys réunis.

Nous avons, devant nous, un grimpeur qui affectionne les voies de type athlétique avec de bons mouvements blocs, histoire de bourinner comme un sourd.
Question préhension, notre patient a ses préférences : je ne vous parlerais ni de réglettes arquées, ni de plats fuyants, mais belle et bien de monodoigts ou bidoigts traumatisants.
D'une gestuelle plutôt dynamique notre patient utilise une technique de pieds très approximative: la technique dite « peau de banane ». En effet, au pied de la falaise, on pourrai entendre ce genre de remarque: « Attention ! Tes pieds glissent tout le temps ! ». Mais lui vous rétorquerai : « Pourquoi poser les pieds ? C'est de la perte de temps ! »

En conclusion, en devers, c'est « no foot », et en dalle c'est en adhérence en raclant bien les pieds à chaque mouvements.
Beh alors! A quoi bon investir 110 euros dans des super chaussons Testarossa alors qu'une simple paire de ballerines Eco+ suffirait amplement, sans nuire à ses performances.

par Mathieu




Description 4

Mathieu :

Le paradoxe à un nom

« J'y arriverai pas, j'suis nul.
- Il n’est pas évident ce 8a à mouv' aléatoire, garde confiance.
- J'ai un mental de merde, si encore je savais dynamiser, mais le problème c'est que je n'ai pas de conti, et puis toi c'est pas pareil, t'es fort... »

Grâce à cette vaste étendue de défauts, il possède donc un niveau d'escalade homogène.

Une qualité qui en font tout de même un grimpeur hors du commun. Intra-seguement avec sa tenue de prise il fait pleurer non seulement les sportifs de haut niveau mais aussi les préhensions. Petites énumérations de ses talents: Bras de leviers courts qui lui permettent de multiples tractions sur un seul membre, capacité à faire la planche, souplesse gymnique, en conclusion le plus puissant des GG boys.

Ce garçon mystère est le plus sérieux du groupe, certains éléments jaloux de cette sagesse diront qu'il manque de « fun attitude ». Si cet inter-mitant de l'enseigne « gravity globe » se couche souvent de bonne heure et ne touche pas à une goutte d'alcool c'est pour éviter tout frottement quelconque afin d'utiliser la peau de ses doigts uniquement pour le rocher. Si ce trait de caractère lui aurait valu le surnom de « Timide » chez les « 7 nains », il pourrai aussi s'appeler « Atchoum » pour sa taille ou bien « Prof » par son âge avancé et quelques fois « Grincheux ».

Un dernier indice: lorsque j'étais petit, mes parents le surnommait « Spider Man », pour sa grimpe en souplesse et surtout ultra-statique.

par Hervé