Grimpe à Hampi

Bon, arriver pendant la mousson pour grimper faillait le tenter. Le coup de poker est réussi, “ top ” conditions. Lever 5h30. Aïe ça pique, moustiques et échauffement la tête dans le c##. 2 biscuits aux compteurs dans l’estomac, ainsi que 5 millilitres d’eau javelisée (effet micro pur garantie !!!). Et là bam !!! Tu la serres cette put### d’arquée. T’as pas de pieds. Bah c’est normal y’en a pas. Tracte !

Des beaux blocs on en a faits. Mais on aura aussi fait 435 blocs, avec une arquée qui broute en s’asseyant sur un pied foireux (il faut savoir souffrir pour faire du beau). Du coup faut être stratégique. Soit ne pas mettre trop d’essais (RV nous a pulvérisés sur cette partie), soit abandonner le bloc (et là c’est Benjamin qui nous a masterisés). Notre penchant SM ayant des limites, nous avons vite trouvé des blocs plus physiques, sur des prises moins traumatisantes. Et là encore de belles surprises nous attendaient.

Notre passage aura redonné vie au site, qui après trois mois sous la pluie ressemblait à un no man’s land de blocs au milieu de la Jungle, bien fourni en cactus, tout ça grâce à la magnésie (juste assez pour ne pas créer de polémiques au sein du groupe), et à quelques débarassages furtifs.

En bref un bon paquet de beaux blocs torchés, pas forcements mutant, mais en tout cas de grands moments d’émulation ont été vécus (avec coup de pied au sac à pof et tout ...).

A noter tout de même que les Nantais sont des vieilles tatas qui mettent des buts dès qu’il faut groover son bassin, et que les Millavois s’expriment mieux dans les blocs d’hommes aouuuuaaa.

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